Ou bien les cauchemars. Madame Pimpin a fait un rêve bien flippant cette nuit (alors en préambule il convient d’avertir que cet article n’a ni queue ni tête mais bordel, faut évacuer les émotions) (dans cet article, Madame Pimpin renonce également à sa pudeur et à sa dignité – enfin, ce sont des attributs qu’elle a laissé il y a bien longtemps sur la table d’auscultation le jour de son HSG).
Donc, dans son rêve, ou plutôt dans son cauchemar, elle allait aux WC (dédicace Biquette). Tout à coup elle se rendait compte que ses poils du frifi étaient devenus aussi longs que des cheveux de princesse. Mais des super longs cheveux, avec des anglaise, bouclés, soyeux (rigole pas ça sera peut-être fashion dans vingt ans) genre une coiffure de mariée des années 80, là -dedans. Et figure toi que ce n’est pas très pratique des anglaises dans le frifri, pour aller aux WC. Pour s’essuyer, Madame Pimpin était donc obligée de préalablement écarter les mèches de cheveux de la cuvette, occupation peu ragoutante.
Et puis elle parvenait enfin à atteindre la cible munie de son papier toilette. Qu’elle ressortait, je te le donne en mille, maculé de sang (pas de symptômes pendant quelques heures hier, voilà le résultat). Le rêve trop LOL quand tu ne penses précisément qu’à ça toute la sainte journée. Dans son rêve, tout le monde était bourré. Elle sortait donc de l’endroit où elle se trouvait (manifestement les chiottes d’un bar sordide) et se rendait sur le parking, là où l’attendait son bus (dans ce rêve, la PimpinMobile était devenue un bus rétro bleu marine, un peu genre car de CRS des années 60 quand j’y pense). Dans le bus se trouvait Madame Trop Belle, une super chouette copine de Grande Ville dont elle ne t’a pas encore parlé tellement elle serait intarissable à son sujet, tellement elle l’aime et tellement elle l’admire. Bon, même dans le rêve elle était surprise de trouver là Madame Trop Belle, rapport au fait qu’en vrai elle la voit à peine une fois par an. Madame Trop Belle n’était pas bourrée, et elle conduisait Madame Pimpin aux urgences. Sur place, une écho révélait que la situation n’était finalement pas si inquiétante a priori, et sur ces entrefaites elle s’est réveillé sans avoir le temps de plus profiter de la présence de son amie.
Voilà pour le rêve.
Ce matin, c’était la rentrée. Madame Pimpin, stressée et traumatisée par son rêve chelou, n’a pas très bien dormi et s’est réveillée avant le réveil. Elle s’est levée, et s’est précipitée comme un seul homme sous la douche avec une seule idée en tête : en finir avec sa capillarité du frifri. C’est pas que ce soit non plus la friche industrielle dans ce coin là, hein, n’allons pas colporter des ragots invérifiables. Mais bon, ce n’était pas la préoccupation première on va dire, le poney étant soumis à une interdiction de s’approcher à moins d’un mètre du frifri sous peine de low kick, parce que merci bien mais Madame Pimpin n’a pas envie de tenter le diable et n’a pas la tête à la gaudriole. Il y avait donc un peu de boulot, mais dieu merci comme Madame Pimpin a le poil souple elle peut se permettre d’attaquer au rasoir, même pas peur. Et BIM dans ta face, les anglaises, en trois minutes c’était réglé. Ou comment conjurer le fucking rêve de marde.
Puis Madame Pimpin s’est rendue en cours. Au cours de son discours d’accueil, le Directeur de la Chouette Ecole s’est montré très sympathique, et à moment il a abordé les cas pouvant conduire à suspendre provisoirement la formation. Il a cité les changements professionnels ou les changements dans la vie privée, les difficultés passagères et… les passagers clandestins. Il a précisé que c’était déjà arrivé et que dans ces cas là, pas de panique, on trouve des solutions, on suspend et on reprend tranquillement l’année suivante, une fois la situation stabilisée ou le bébé bien intégré. Je ne raconte pas comme Madame Pimpin s’est sentie bizarre à cette annonce. Entre « ma pauvre fille, attends un peu avant de t’imaginer que ça parle de toi » (revoilà Lisbeth) et « Uuuuh, trop bien une école où on a le droit de faire un bébé ! » (Britney bonsoir). Et puis, vvvvt vvvvvt, le téléphone vibre. Un sms d’encouragement de… Madame Trop Belle… Bordel ça va pas quand même être un rêve prémonitoire alors ?
Et il y a eu la pause. 5 minutes, la pause.
Et Madame Pimpin est allée au toilettes. Deux chiottes, 10 nanas.
Pas de longues mèches de cheveux mais une légère trace de sang. Les larmes étaient déjà là, et une grognasse venait déjà d’actionner la poignée du WC.
Respire à fond, et rechecke c’est pas le moment de chialer. Petit mouchoir blanc, tamponnage. Sa mère la p*te, pas de sang dans la cible… Mais une petite trace au tamponnage latéral. Cette quiche de Madame Pimpin s’est juste microcoupé son frifri ce matin quand elle en décousait avec son rasoir à anglaises. Nan mais sérieusement. Faut quand même être sacrément CON pour aller se MICROCOUPER LA CHATTE dans une période pareille. V’là le coup de pression.
Traumatisée par tout ça, Madame Pimpin s’est presque jetée sur la prof qui assurera le cours de samedi pour la prévenir qu’en raison d’un RDV médical impossible à décaler samedi midi, elle sera probablement en retard, voire même ne pourra pas revenir l’après-midi. Cette mauvaise expérience a clairement démontré que cette fois Madame Pimpin ne serait pas capable de constater un problème à l’écho et retourner vaquer à ses occupations comme une âme en peine. Elle n’aurait plus la force.
A part ça l’école est vraiment chouette et prometteuse, et les cours ont démarré sur les chapeaux de roue… C’est parti !